24.3.16

Pâques ou la chasse aux…..couillons



Cela fait quelques temps que je me dis qu’il faudrait que je vous ponde un article, et je ne pensais pas que ça serait un article coup de gueule, mais bon…

Pour la petite histoire : nous sommes la veille du vendredi de pâques (rappelons qu’en Alsace le vendredi saint est un jour férié (merci l’Allemagne !) ) et je décide d’aller faire quelques courses, alimentaires, sans grande relation avec Pâques quand je me dis soudain que vu que cette année je veux offrir du chocolat à mon fils…il faudrait que j’en offre (pour une fois !) aux autres enfants de la famille…

Notez que d’habitude, je n’offre jamais rien à Pâques et à St Nicolas…déjà parce que la première de mes nièces est née à mes 10ans et que mes parents trouvaient que je n’avais pas à dépenser mon argent de poche pour ça, de deux parce qu’une fois adulte je me voyais mal offrir du chocolat à l’une de mes nièces atteinte d’obésité…et je n’allais pas offrir des chocolats aux autres et pas à elle..du coup j’ai jamais pris cette habitude…de plus avec tout les chocolats qu’ils reçoivent ça sera pas un de plus ou de moins qui fera la différence !

Mais bon cette année puisque je suis maman…j’ai envie de faire un petit plaisir à mon fils avec un joli lapin de pâques…

Je me dirige donc vers le rayon des chocolats spécialement aménagé pour l’occasion avec en tête l’idée d’acheter plusieurs paquets de chocolats différents, de créer mes assortiments que j’emballerai dans du joli papier avec un petit ruban, histoire que les enfants aient plusieurs chocolats différents, et histoire de m’en sortir sans avoir payé les sucreries la peau du cul…sauf qu’une fois dans le rayon…

LINDT, SUCHARD, KINDER, que des grandes marques et au milieu de tout ça, un emplacement de 30cm avec des chocolats dit « de sous-marques » avec par exemple 4sucette mal emballée à 3,75€ le paquet…au vu des marques je vous laisse deviner qu’il n’y a RIEN sous les 3,99€ et encore à ce prix là vous avez un tout petit paquet contenant 5bonbon en chocolat…j’ai 6 mioches à contenter quand même…Et puis j’aurai voulu un petit lapin, une poule, un poussin quelque chose pour faire « pâques » …5€ la bestiole x 6 = 30€…si je veux ajouter quelques œufs je dépasse les 40€…pour du chocolat qui (pour mon fils en tout cas) va finir dans la machine à laver ou barbouillé sur le visage, j’ai d’un coup sacrément mal au cul.





Où sont tous les grands sachets pleins de chocolat emballé dans du papier multicolore ? Où sont les sucettes alignées par dizaine en forme de lapin ? Où sont les œufs en sucre qu’on achète par hyper grands sachets ?

A croire que les grandes marques nous prennent tous pour des cadres ou des chefs d’entreprise capables de sortir une centaine d’euros pour des chocolats de pâques !

Ou alors ils pensent tous qu’on a qu’un enfant par famille, là effectivement on s’en sortirai, mais non désolée, dans ma famille on est trois enfants, qui avons chacun deux enfants….

Oui autre grande nouvelle j’ai pondu un deuxième garçon qui lui a déjà deux ans et demi. En fait non, j’ai rencontré un homme qui a son bagage, dont un fils très rigolo et caractériel de deux ans et demi, que j’aime beaucoup !

Bref du coup je vais faire quoi moi avec cette histoire de chocolats ? déjà je suis rentrée chez moi sans, faut pas me prendre pour Crésus, de deux, j’hésite entre aller dans un magasin discount, ou bien faire comme d’habitude et n’offrir de chocolat qu’à « mes » enfants…

Enfin il n’empêche que je trouve dégueulasse de ne laisser de places qu’aux grandes marques de confiserie pour pâques, sans penser que des parents de famille « nombreuses » voudraient peut être faire plaisir à leurs enfants sans se ruiner ou faire un crédit pour payer les chocolats !
Les enfants connaissent les produits vendus par les grandes marques, ils voient les rayons blindés de maxi kinder surprise et autres, à votre avis quelle est leur réaction quand ils découvrent les chocolats que leur parents peuvent se « permettre » d’acheter ? un peu déçus forcément…Je n’aime pas cette idée de faire croire aux gens que déjà s’ils n’achètent pas de chocolats ce sont de mauvais parents, et en plus s’ils n’achètent pas de grande marque c’est qu’ils aiment moins leurs enfants…

J’aime mon fils et je préfère de loin lui offrir des chocolats sans grandes marques et une moralité plutôt que d’en faire une vache à traire pour de grands groupes à la con !

Qu’est-ce qu’on fait alors ? on boycotte Pâques ou pas ?

20.1.16

Recette : la lessive de Caro !

Cela fait quelques années que je n'ai plus acheté de lessives en supermarché, même pas en magasin bio, même pas en Allemagne (moins cher, on est sur du 3-4€ au lieu d'une dizaine voir plus en France), déjà parce que je trouve le prix exagéré, parce qu'il y a tellement de lessives différentes que je ne savais plus quoi acheter, parce que les odeurs sont chimiques à mort, et enfin parce que on ne sait pas avec quoi c'est fait et ça c'est mon plus gros problème. Là au moins MA LESSIVE ; je sais ce qu'il y a dedans ! Et puisqu'elle est efficace, économique et écologique et surtout facile à réaliser, je vous livre sa recette ;

Pour 3 litres de lessive il vous faudra :
1 bidon contenance 3 à 5 litres
3 litres d'eau
150gr de savon de Marseille en copeaux
une huile essentielle de votre choix (facultatif)


Commencez par faire chauffer l'eau, mettez les copeaux de lessive dans le bidon, quand l'eau est bien chaude, voir bouillante, ajoutez-la dans le bidon, fermez le bidon et secouez pour mélanger (attention, sous l'action de la chaleur et du mélange avec la lessive, la bidon va gonfler) puis laissez refroidir.





 
Vous obtenez une lessive très gélatineuse, visqueuse, qui lave juste HYPER bien !

Ensuite, vous pouvez transvaser votre lessive dans un plus petit contenant, ça sera déjà plus léger à soulever, et plus facile à ranger pour l'avoir à portée de main!


Et voilà, pour moins de 3€, vous aurez de quoi faire au minimum 25 litres de lessives! ça en fait des économies!





Mon enfant a un problème



Mon crapaud a fêté ses 3 ans au mois de mai dernier. Ses 3 premières années ont été un véritable enfer. Avec le recul que j'ai maintenant, je ne sais toujours pas comment j'ai fait pour tenir, ni ce qui me donne la force de continuer aujourd'hui.
Petit, il ne faisait que hurler. Comme tous les bébés vous allez me dire. Eh ben non, car maintenant que nunuche est arrivée dans ma vie, même si on dit  qu'il ne faut jamais faire de comparaisons, on le fait. Et nunuche, elle, elle pleure quand elle est fatiguée, ou que sa couche est sale et même parfois quand elle a faim, allez comprendre pourquoi je trouve ça bizarre.
 Car mon crapaud, depuis sa naissance et jusqu'à ses 7 mois environs, il hurlait, hurlait, hurlait. Il s’arrêtait pour manger, quelques rares fois pour dormir ( il n'a fait ses premières nuit qu'à partir de ses 1 ans) autrement, à l'image d'un jouet avec un bouton coincé, mon petit garçon avait un interrupteur coincé sur "pleurs".J'ai demandé de l'aide. Le pédiatre m'a dit : " Reflux douloureux" ou " un bébé ça pleure c'est normal". Ma mère avait aussi son mot à dire " Laisse le seul, qu'il apprenne à se calmer, c'est de ta faute, tu l'a toujours dans les bras". Soit. Mais aucun ne savait ce que je subissais vraiment au quotidien.
Dès qu'il a sû marché il y a eu comme une trêve ( le calme avant la tempête comme on dit). C'est à cette période que nous avons le plus de souvenirs de notre enfant. Des photos de lui souriant, des vidéos de ses gazouillis, des éclats de rires, des souvenirs que nous n'oublierons jamais. Notre bonhomme qui essaie de courir avant de marcher, c'est également l'époque où nous avons acheté un chien. Une belle complicité naissante. Ça a duré un temps, 5 mois à tout casser.
Et puis .... je ne me souviens plus vraiment ce qui a déclenché toute cette fureur, en décembre 2013. Était-ce le fait que le papa militaire était reparti en mission ? Ou bien de la jalousie avec la nounou qui a accueilli un nouveau bébé de 6 mois ? C'est ce que je pensais, à l'époque. Il était agressif envers les autres enfants, désobéissant. Il faisait des crises quand il n'avait pas ce qu'il voulait. Rien à voir avec des caprices, RIEN. Quand un enfant fait un caprice, il hurle, pleure, se roule parterre puis ça se finit comme ça avait commencé, si ce n'est pas une légère "bouderie" qui s'installe. Oh ... il m'en a fait des caprices mon petit crapule, histoire de connaitre les limites à ne pas franchir. Mais il me faisait également des crises d’hystérie ( *** petite musique de muse qui me passe par la tête***) c'est a dire il se mettait dans une rage folle. Comme si quelque chose dans son petit cerveau d'enfant avait grillé. Il pouvait en faire sans crier gare, sans vraie raison : au sortir de la sieste, quand je l'attachais dans la voiture, en balade, en cas de contrariété aussi.  Il se mettait dans des états IMPOSSIBLES, il devenait rouge de colère, criait à la mort comme si on le battait PENDANT 45 MINUTES AU MINIMUM, s’arrêtait de respirer sous le coup de l'émotion, et se faisait MAL. Je me souviens à 1 an et demi lorsqu'il s'est donné des coups avec sa tête contre le mur, qu'il s'était infligé une énorme bosse au dessus de l’œil et qu'il a gardé un coquard pendant 3 longues semaines. CE genre de crises, vous connaissez ?
Il n'y avait rien a faire, je criais, il criai plus fort que moi. J’essayais de le calmer en le prenant dans mes bras, il me griffait et me mordait. Dans ce genre de situation, la voix de ma mère résonnait dans ma tête, celle qui me disait que je ne faisais pas assez bien, que je n'arriverai pas à m'en occuper toute seule et que j'étais une INCAPABLE. Eh ben, j'ai cédé. J'ai cédé à la facilité. J'ai cédé à la violence. Il en a eu des fessées, plus fortes les unes que les autres. J'ai honte. j'ai honte mais je le confesse. ça n'a servi à RIEN, si ce n'est à tourmenter un peu plus l'esprit de mon fils déjà en souffrance. Les crises se rallongeaient au contraire. Et plus il criait , plus je m'énervais. Céder à la violence, c'est facile mais pas une solution. Mais ça, je ne l'ai appris que bien plus tard. En attendant je me "défoulais" car je n'en pouvais plus, j’étais à bout et je n'avais pas d'aide.
L'histoire a pris un autre tournant quand, en juillet 2014, ma nounou, à bout, qui le gardait depuis ses 3 mois, n'en pouvait plus de ses crises et de la violence qu'il portait envers les autres petits et m'a donné sa démission. Jusqu’à très récemment , je lui en voulais. Je lui en ai voulu qu'elle laisse tomber un pilier stable de la vie de Florian, comme si ça allait l'aider à se calmer, c'était elle qu'il voyait tous les jours, c'est d'ailleurs à elle qu'il a dit " je t'aime de tout mon cœur" en premier.  Et cerise sur le gâteau, j'avais des indemnités indécentes à lui payer car elle avait prévu de poser tous ses congés en Aout. Aujourd'hui , avec le recul je la remercie. Nous sommes d'ailleurs restées en contact et devenues amies. Je la remercie d'avoir été assez forte de ne pas avoir cédé à la violence, d'avoir posé un " ola" plutôt que de continuer.
A cette époque là, j'ai consulté une sophrologue. Il fallait recommencer sur d'autres bases saines. J'en étais consciente, surtout que mon tout petit, qui commençait à peine à parler, devrait recommencer à s'attacher à une autre nounou, que son papa allait de nouveau ne plus être présent pour un temps. Il nous fallait de l'aide. C'était cher. Très cher. 50 euros la consultation de 40 minutes même pas remboursé par la mutuelle. ça fait mal au cul comme on dit. Est ce que c'était vraiment utile ? j'ai un avis plutôt mitigé sur la question. Pour être honnête, je cherchais de l'aide et du réconfort et la dame en face de moi me donnait une liste de livre et me demandait mon chéquier. Bref. j'ai acheté des livres et j'ai fait notre "thérapie de famille" toute seule avec ma lampe de chevet : "j'ai tout essayé " de Isabelle Fiozat , "se faire obéir sans crier " de Barbara Uneli et autres livres sur la psychologie enfantine et pédagogie positive.  Eh ben j'en ai appris des choses et des astuces ! Ca m'a fait du bien et permise de beaucoup relativiser. J'étais une maman plus zen, plus sure de mes méthodes éducatives. La nouvelle  nounou, je ne l'ai pas laissé tomber. je l'ai soutenue, car je sais que j'ai un fils difficile. Elle a voulu laisser tomber plusieurs fois. Mais mon fils avait besoin d'attention, de beaucoup d'attention. On était jamais à l'abri d'une bêtise -morsure envers un copain- jet de sable sur les copines- encore et toujours ces crises d’hystérie.
En parlant de ses crises, elles disparaissaient, tout doucement et progressivement. On est passé de 2-3 crises de 45 min quotidienne,  à 1-2 crise de 15 minutes HEBDOMADAIRE. j'étais très à l'écoute de la nounou et nous appliquions les mêmes méthodes chez elle qu'à la maison. par exemple en cas de crise, il est mieux de le prendre dans les bras, même s'il griffe, même s'il essaie de s'échapper ,même s'il crie et veut se faire mal. Lui dire qu'on est là, qu'on ne s'en ira pas ( grâce aux livres lu, je savais enfin que ma première intuition était la bonne depuis sa naissance et la voix de ma mère qui me trottait dans la tête, je ne l'écoutais plus) mais que, comme elle a d'autres enfants, et qu'elle ne peut pas porter constamment toute son attention sur lui , mieux vaut l'isoler dans son lit pour pas qu'il se fasse mal le temps de la crise plutôt que de le laisser dans la salle de jeux, au milieu des autres enfants.
Tout allait toujours en progressant, si bien qu'en Mars/ Avril 2015, je ne déposais plus mon fils la peur au ventre de me faire lâcher par la nounou ou par la peur qu'il agresse une énième fois un autre de ses copains. Il devenait même attentif et doux envers les bébés, ce qui ne faisait que me rassurer puisqu’à ce moment là, j’étais enceinte de nunuche <3.
 La descente aux enfers se fit plus tard, après la naissance de la petite : début Aout, après l'arrivée de bébé, 5 jours après pour être précise, je quittais pour la PREMIERE fois le cocon familial pour me faire hospitaliser une semaine à nouveau, suite à une infection de l'utérus. Comme le germe était dangereux, mon fiston n'avait pas le droit de venir me voir. Par chance j'ai pu garder la petite, que j'allaitais, avec moi  (et que j'allaite toujours d'ailleurs). Moi qui m'inquiétais énormément pour mes hommes, tout se passait admirablement bien à la maison. Mon cher et tendre mari n'a jamais autant pris son rôle de père en main : il était plus autoritaire mais toujours aussi bienveillant. Alors qu'avant, il l'encourageait presque à faire des bêtises ( je me souviens quand il lui a appris à faire du vélo-cross avec une draisienne , mon coeur de maman s'est arrêté), durant toute la période de mon hospitalisation il s'était montré raisonnable comme jamais. A mon retour à la maison, mon fils me boudait. Je crois qu'il m'en voulait d'avoir emmené sa soeur et pas lui pendant que je me faisais soigner. Allez expliquer ça à un gamin de 3 ans !
Mais dans la folie de la vie, tout s'est enchainé : au lendemain de ma sortie d'hospitalisation, nous voila partis pour 2 semaines chez la famille en Alsace. Et, à peine 3 jours après être re-rentré chez nous a la maison, il y a eu pour la première fois la rentrée à l'école. Tout le monde était impatient. j'avais tellement hâte qu'il se fasse des copains, qu'il apprenne pleins de choses, qu'il fasse pleins d'activités et tout et tout : une vision bienveillante d'une maman qui voit son fiston grandir. Mais j'avais, inconsciemment aussi envie de me reposer un peu après tout ce déluge d’événements et profiter de ma maternité toute fraiche enfin.
Ce ne fut pas le cas.
Dès le premier jour d’école, je me suis faite convoquée pour le comportement "non compatible avec la vie scolaire" de mon fils. Lui, le même avec qui ont avait progressé pendant 1 an et demi , et qui, justement avait DEJA été gardé en communauté: en effet , la dernière nounou travaillait en MAM et pendant les vacances il avait été gardé à la crèche, et les incidents étaient très RARES. Mon fils, dans lequel je mettais tellement d'espoir qu'il puisse enfin s'épanouir dans tous les domaines. Tout le monde des bisounours que je m'étais construit s'écroulait. Il s'était remis à mordre, à taper, à pousser, à cracher, à répondre à la maitresse sur un ton menaçant, à crier et à pincer. La maitresse l'aura même décrit comme " un petit chien qui se balade ,fait le fou dans la classe et qui n'écoute personne et ne calcule personne".
Il n'aura pas le droit de rester la journée à l'école. Je devrais le garder tous les après-midis chez moi, pendant mon congé maternité. Soit. C'est mon enfant je l'assume. Mais la situation ne pouvait pas durer toute l'année : tôt ou tard je reprendrai mon travail et il faudra songer à une autre solution.
Cette fois-ci encore je demandais de l'aide. Une psychologue cette fois-ci. En contact avec la maitresse qui plus est. Pour être honnête, les premières séances, je ne vis aucune différence. Encore une fois, je me mis à interroger les circonstances extérieures : le papa était reparti en formation de reconversion à Lyon pendant 2 semaines. Mais en parallèle, je faisais aussi un travail sur moi-même, à nouveau je relis les livres sur la pédagogie qui prenaient la poussière, car j'entendais la voix de la colère qui se faisait de plus en plus forte. Et c'est d'autant plus difficile de ne pas la laisser sortir quand :
* tu n'as pas dormi pendant des jours car tu as aussi un nourrisson
*  tu es seule à la maison pour assumer un gamin à problèmes, un bébé et un chien
* lors d'une balade ton fils se jette volontairement dans l'eau d'un lac boueux alors que tu as ton bébé en écharpe
* ton fils refait la peinture de sa chambre à coup de sauce tomate
* ton fils te tape et te pince sans raison apparente
* ton fils recommence à faire des crises d’hystérie alors qu'il avait arrêté depuis des mois ...

Eh ben, tu tombes soit dans une dépression, soit dans de la colère et les fessées. J'ai du mal à trouver une autre recette avec de la fatigue. En ce qui me concerne je suis toujours un peu borderline. J'essaie de toute mes forces de garder mon calme, de poser des limites harmonieuses , d'expliquer chaque situation et bêtises qu'il fait et la seconde d'après, quand le vase déborde, j'ai envie de m'arracher les cheveux, de le jeter par delà la pièce, de l'enfermer dans la cave et d'autres idées encore plus noires. ça me fait mal de le dire mais j'y pense et des fois tellement fort que je crois qu'il arrive à le lire dans mes yeux. Et là je vois son regard apeuré, le même que moi j'avais quand ma mère se mettait dans tous ses états, je me revois en elle. ça me fait mal, ça me fait peur, je n'en veux plus. Je suis à bout moi aussi. Moi aussi je veux démissionner comme ma première nounou. STOP, j'arrête le contrat reprenez mon fils j'en change et je garde la petite dernière, de lui, faites en ce que vous voulez, je m'en fiche.
Et puis je relativise, je culpabilise d'avoir pensé tout ça. C'est un cercle vicieux dans lequel il n'y a pas d'issue possible. A chacune de ses bêtises je lui trouve des excuses: quand il était petit, c'était les reflux, s'il était agressif c'est que son papa partait. "Mais non si ça se passe mal avec la première nounou c'est qu'il est jaloux du nouveau bébé, ça va passer" et depuis cet été je lui en ai trouvé des nouveaux:
 " il a perdu tous ses repères, ça va passer "
 "c'est qu'il doit s'habituer à sa sœur, ça va passer"
"cette semaine ? normal qu'il soit infect, son papa est encore parti"
" il est fatigué parce qu'il a encore fait des cauchemars, c'est normal qu'il soit grognon"
ET puis quoi encore ? D'habitude mon fils est adorable , calme et pleins de douceur et de patience, il y a juste un petit truc que j'arrive pas à expliquer qui fait que aujourd'hui et aujourd'hui seulement il est infect, mais ça va passer et tout redeviendra comme avant, promis. ça va passer . CA VA PASSER.
CA VA PASSEEEERR
Pardon ? Ah oui c'est vrai il n'a jamais été calme.
Je dois vraiment arrêter de lui trouver des excuses. Je suis une maman. Et comme pour toutes les mamans, notre propre fils est un être exceptionnel qui n'a pas de problèmes. Je vais casser le cliché et arrêter d'être dans le déni: mon fils a un gros problème. Je ne sais pas quand ça a commencé, je ne sais pas ce qu'il a , ni si j'en suis un peu ou pas du tout responsable. Mais j'ai besoin d'aide, moi aussi. Seule avec lui, je ne m'en sors plus. Car s'il était vraiment si exceptionnel que ça pourquoi tous ces soucis avec toutes ces personnes habituées à travailler avec des enfants ? La nounou ? La maitresse ? Les dames de la cantine ?
Car oui, ce qui a déclenché cette folle envie d'écrire, c'est ça : maintenant que depuis septembre on se serre les coudes, Florian, la maitresse, la psychologue et moi pour voir le bout du tunnel avec des semaines où ça va pas du tout aller et pour au résultat avoir 1 ou 2 jour dans la "norme", après tous ces sacrifices où on a décidé d'un commun accord de le laisser une seule journée entière par semaine à l'école, journée où il va à la cantine, ou il apprends de nouveau tout doucement a prendre un rythme pour quand je travaillerai ...
Aujourd'hui j'ai reçu un courrier pour me dire qu'au prochain avertissement mon fils serait radié de la cantine. Il n'y était en tout que 7 fois. Je comptais l'y mettre progressivement tous les jours pour qu'il s'habitue quand je reprendrai le travail.
Je reprends le travail dans 1 mois. Youpi . Comme on dit l'espoir fait vivre.

EDIT du 17/01/2016 : Après avoir fondu en larmes, à n'en plus savoir que faire, je sais enfin de quoi souffre mon doudou.
C'est lors de sa visite médicale en vue de ses 4 ans, que par précaution, la medecin de la PMI lui a prescrit une prise de sang : elle le trouvait fatigué avec de grosses cernes, le teint blême et des bâillements incessants. Ce à quoi je lui ai répondu qu'il a toujours été plus ou moins comme ça, l'ait fatigué, l'air agité, et ce depuis des mois, voire des années. Un bilan sanguin complet donc: testé le sucre (diabète ?), le magnésium ( hyperactivité ?) et le fer ( anémie?). Résultat ? Anémie sévère. Cela faisait certainement tout aussi longtemps qu'il l'avait, vu les taux inquiétants qu'il avait ... un enfant normal le taux de fer dans le sang se situe entre 30 et 150ng ... Lui avait en dessous de 10. Du coup, grosse fatigue. Et tout le monde sait à quoi ressemble un gamin fatigué : agitation, pleurs, cris, irritabilité. Lui l'était au quotidien. Et dire que pendant toutes ses années j'ai cru que c'était PSYCHOLOGIQUE alors qu'il y avait un problème BIOLOGIQUE.
Quel soulagement ! cela se traite bien, un sirop enrichi en fer et hop! c'est reparti. J'ai envie de pleurer tellement il a changé en si peu de temps. Je ne dis pas que c'est un ange non plus, mais il est calme, plus attentif et ... quand il est contrarié, il ... boude ! Jamais vu ça chez lui ( c'était crise d'hystérie et casse de jouets ), j'ai l'impression de ne jamais l'avoir connu, comme si je découvrais une nouvelle personne ... Je vous tiendrai au courant de l'évolution ( d’où vient réellement cette anémie ?)  mais on est enfin sur la bonne voie :)

11.12.15

Bébé Ecolo



En pleine COP 21, le sujet est vraiment d'actualité. As tu déjà entendu parlé du 5ième continent, fait de déchets , à la dérive quelque part au milieu de l'océan ? Penses-tu quelques fois à l'avenir de tes enfants et dans quel monde ils devront vivre dans 10, 20, 30 ans ? On accuse souvent ses voisins, qui ne font aucun effort : celle-ci ne trie aucun déchet, celui-là roule en 4x4 tous les matins au lieu d'y aller à pied, etc ... Les conséquences, on les connait : manque d'eau potable, pollution aux particules fines comme en Chine, réchauffement climatique... Difficile d'aller à contre-courant quand tout le monde est ancré dans ses activités quotidiennes polluantes. Mais toi, concrètement que fais-tu pour limiter un peu tout ça ?
Et pourquoi je te parle de ça ?
Je veux vous parler de couches. De couches ? Oui, les couches jetables. D'abord un petit cours d' écologie :
Quantité de déchets : Une tonne par enfant en couches jetables de la naissance jusqu'à l’acquisition de la propreté, rien que ça !
Dégradation : Une couche jetable met entre 200 à 500 ans pour se dégrader dans la nature !
Matière première : 650kg de matières premières (issues du pétrole) par enfant pour les couches jetables.
Eau : 120m3 d'eau pour la fabrication de couches jetables par enfant.
Déforestation et pollution chimique : Pour fabriquer des couches jetables, des millions d'arbres sont abattus chaque année (cellulose), et les déchets rejetés sont remplis de produits chimiques.
et en plus de tout ça, personne n'est sans savoir c'est pas "super-super" pour la délicate peau des fesses de bébé car les couches jetables contiennent une cinquantaine (si!) de composés toxiques et/ou cancérigènes.
Tu n'es pas sensible à l'argument écolo ?
Je ne jette la pierre à personne. Moi aussi j'en ai utilisé pour mes deux enfants. Ne culpabilise pas : pour le poids plume de nunuche à la naissance, les pam***rs taille 1, c'était le seul truc qui lui allait jusqu'à ses 2 mois. Et pour le grand, à chaque fois qu'on allait en voyage ou rejoindre la famille ( à 700km je précise) c'était plus facile d'en utiliser également. Tout est question de mesure.
Mais niveau financier, on ne se rend pas toujours compte , car les couches jetables, on les achète au compte goutte. Mais s'il te plait, prends toi 2 minutes pour faire le calcul : tu changes ton bébé 5 fois par jour, allez, pour faire le calcul , soyons cool je vais mettre 4 fois pour te montrer que ça a quand même un coût très élevé. En dessous, ça s'appellerait de la maltraitance. Par mois, tu as donc besoin de 4 couches X 30 AU MINIMUM. Donc 120, tu me suis ? A l'année ça fait 120X 12 mois = 1440 , et un bébé est en moyenne propre après ses 2 ans, encore une fois je vais être gentille dans mes calculs, je vais prendre 2 ans comme référence : 3000 couches environ donc .

Bon, là, tu va me dire que si tu utilise une autre marque que pam****, tu es gagnant quand même niveau financier. On va prendre pour exemple, les couches du Leclerc, qui sont en moyenne  à 20cts/ pièce. Donc 3000 couches x 0.2 euros = ça fait 600 euros.
 
 600 EUROS ! et ça c'est au minimum !
Car bien sûr , si tu es une maman qui le change entre 5 et 6 fois, donc plus dans la moyenne, que ton enfant est plutôt propre à ses 2 ans 1/2 comme ça arrive des-fois et que tu utilise la marque leader, ça te fait plutôt :
5.5 couches par jour ( la beauté du calcul théorique) x 30 jours  X 30 mois x 40 cts/couches = 1980 euros
Eh ouais ma poule ! C'est énorme quand même !
Donc quoi qu'il se passe, tu dépensera entre 600 et 2000 euros pour changer une seule de tes jolies têtes blondes, ce qui, tu l'admettras, est loin d'être gratuit.
Alors comment faire ? Existe-il une alternative ? La réponse est en 2 mots : les COUCHES LAVABLES.
Les couches lavables ? lesquelles ?
On parle du truc dégueu que nos mamies avaient pour nous changer c'est ça ? Ou alors tu étais un peu plus ouvert d'esprit mais tu  as vu le reportage sur les couches lavables de "on est pas des pigeons" qui t'as définitivement refroidi ? Si c'est le cas, déjà sache que le site a supprimé la vidéo depuis, car,  ils ont fait pas mal d'erreurs, y'a qu'a regarder les commentaires de l'épisode "les pigeons ont des enfants"... bref . Oui, pour Anso, l'émission "on est pas des pigeons " est en général une vraie référence... Alors pour le coup, elle a été très déçue et a boudé l'émission pendant au moins une semaine !.
Ensuite, il y a couches lavables ET couches lavables. J'ai eu de la chance, j'en ai testé pas mal et j'ai pu me faire une idée assez précise en fonction des marques et des types de couches de leur utilisation au quotidien: j'ai testé les piwapee, les fuzzibunz, les bumgenius, petits dessous, les lulu nature et les popolini et peut-être d'autres qui ne m'ont pas plus et dont je n'ai pas retenue le nom.
Eh ouais, t'as vu, j'ai de l’expérience moi. Et ça ne m'a même pas fait peur. Petit résumé rapide de ce que MOI j'utilise au quotidien ( cela ne veut pas dire que ça conviendra à tout le monde, je précise) :
***Déjà, mes préférées de jour, c'est les bumgenius, les tout-en-un à poche. En gros, leur utilisation se fait comme des jetables.
 Les plus : Tu les prends, tu mets bébé dedans, tu fermes, et voilà. Quand bébé a fait ce qu'il fallait dedans, tu les lui enlèves sans avoir besoin de mettre les doigts dedans, tu les stocke dans une "poubelle" avant de les mettre à la machine à laver, programme 60 degrés. Un ingénieux système de boutons pression pour régler la taille m'a permis de les mettre de 5 kg jusqu'aux 16 kg du grand sans gros chantier, en seulement 2 minutes de réglage
  Les moins : La partie imperméable supporte difficilement le sèche linge mais elle est quasi seche à la sortie de la machine. ( comme toutes les couches L en somme ) Par contre, les inserts absorbants passent sans problême au sèche-linge. Il faut compter quelques minutes à chaque fin de machine pour remettre les inserts secs dans la partie imperméable ( c'est une poche enfait)  avant de remettre les fesses de bébé dedans. Le gros point négatif également, c'est le prix: il faut compter 25 euros/ couche. ( Bon à raison de 15 couches environs et une machine par jour, 400 euros c'est toujours moins cher que les couches jetables. Surtout que tu peux les réutiliser pour un deuxième bébé)
***Ensuite, plus économique mais quasiment le même systeme, les fuzzibunz. Mes premières couches lavables. Compter en moyenne 17 euros pour les once size élite, mais possibilité d'en trouver en dessous de 15 euros sur certains sites. Comparées au bumgenius, le "changement de taille" ne se fait pas aussi facilement que de pousser un bouton pression, il faut les retourner, régler un élastique à la taille voulue aux hanches et autour des cuisses. C'est génial si on a par exemple un bébé avec de grosses cuisses et une petite taille , c'est réglé à la perfection... Par contre l'opération dure environs 2 bonnes heures pour 15 couches et à renouveler tous les 4 mois, quand bébé prend 1/2kg en gros.
***Pour la nuit, c'est difficile. Car la couche doit quand même pouvoir tenir 12 heures de pipi. Il faut oublier les tout-en-un malheureusement. C'est quoi alors les tout-en-deux alors ? C'est une partie :
*avec une couche entièrement absorbable en coton/bambon/chanvre...etc : là dessus, ATTENTION à la couche toutes n'ont en effet pas un voile en polaire " effet au sec", et pour éviter les érythèmes fessiers et autres champignons ( on n'en parle pas assez car aujourd'hui avec les couches jetables quasiment rien n'est humide, donc aucun risque de champignons, mais avec une mauvaise couche lavable, attention aux dermites du siège, c'est pas très joli joli et difficile de s'en débarrasser). Donc si vous prenez des tout en deux et particulièrement pour de longues périodes, comme la nuit ou la sieste, achetez-en avec un voile polaire, le tissu absorbant ne doit pas être en contact avec les fesses de votre loulou.
* et une culotte de protection qui empêche l'humidité de se répandre sur body/pyjama/lit.
Je crois avoir trouvé le meilleur combo, le top du top comme on dit, car pour trouver la solution idéale pour la nuit, j'en ai essuyé des fuites, des draps à changer et j'en ai dépensé des sous pour tout tester ! Alors je vous conseillerai comme couche : lulu dodo de la marque lulu nature, pour moi c'est celle qui absorbe le mieux avec un super tissu en polaire tout doux ( il en faudrait 2 par enfant et par taille) et une surcouche imperméable de la marque popolini avec des scratch et des goussets pour que tout reste bien hermétiquement dedans.



 Si vous suivez mes conseils, les couches lavables seront vos amis, à vous, votre bébé, à la nature et à votre porte-feuille. Mais pas de soucis pour vos questions sur les fuites , il y a toujours une solution, demandez-moi en commentaire et je vous répondrai :). J'avoue là avec ma louloute j'ai quasiment rien dépensé en change car j'ai réutilisé celles de mon grand.
Et un change 0 déchets, c'est possible ?
La réponse est oui ! Caro a déjà fait le test des super gants de toilettes "les tendances d'Emma". ET JE VALIDE. C'est super, ça accroche super bien tout comme il faut. Dommage, je n'en ai que 5, le site était en rupture de stock au moment de ma commande. J'ai alors pris les gants de change de popolini en coton. C'est pas mal vu le prix, mais après les avoir lavé dans la machine, je suis déçue qu'ils ressortent en " boule" donc pour glisser la main dedans une fois sec, il faut parfois un peu batailler.
Trêve d'explications, voici ma méthode en image :) tout d'abord mon plan de travail !

1/ Je fais chauffer ma bouilloire à 40 degrés, ça dure une vingtaines de secondes ( je saaaaisss, on en a pas vraiment besoin MAIS je trouve ça tout bêtement plus agréable de se faire laver  avec de l'eau tiède à ce niveau là plutot que de l'eau froide, et au moins avec cette méthode, je ne laisse pas le robinet couler pendant 3 minutes jusqu'à ce que l'eau tiède arrive), et pendant ce temps là, je déshabille louloute. La couche sale va dans la poubelle à couche.

 2/ je renverse un peu d'eau à 40degres dans un récipient à côté de la table de change pour éviter tout contact bouilloire/bébé (inutile de rappeler les dangers dues aux brûlures chez les tous petits) et je pose la bouilloire LOIN. Ca ne se voit pas sur les photos mais j'ai mis un socle en hauteur pour la poser. Du coup je l'ai toujours à portée de main !

 3/ je prends un gant de change que je mouille un peu dans le récipient, j'essore : l'eau est donc environs à 37 degres sur le gant, car c'est une toute petite quantité et que ça refroidit vite.

 4/ une petite goutte de savon hypoallergénique dessus
5/ on frotte la partie génitale avec, côté recto on tourne le gant et on rince avec le même gant mais côté verso.  Pour finir, je place le gant dans un filet à linge sale.

6/on sèche le tout avec une lingette en coton ( je ne connais plus la marque ce sont des lingettes que j'ai acheté il y a des années pour mon grand et elles tiennent toujours le coup !) que je réutilise entre chaque change. ÉTAPE bis : si les fesses de bébé sont rouges, ce qui m'arrive rarement, je prends cette même lingette et étale un peu de liniment oléo-calcaire sur le siège. Puis la lingette prends la direction du filet ! Il est apparemment possible ( merci Caro de me l'avoir appris) de fabriquer son propre liniment, c'est écolo et économique, pensez y si vous en utilisez beaucoup!!

8/ je met la couche lavable ( ici fuzzibunz ), je rhabille ma minette et voilà.

Quand la poubelle et le filet sont remplis, je met le tout au lavage!


Un petit mot de Caro : je tiens à remercier chaleureusement Anso pour ce bel article qui m'a donné envie d'essayer les couches lavables ! Après ce premier article je suis maintenant sûre que le blog va être très enrichi par les expériences de ma super co-blogueuse !

Et vous, pour ou contre les couches lavables? Allez-vous essayez? Parlez-nous de votre expérience!!!

28.11.15

Have a break, have a Kit-Kat...

Les publicités me montent à la tête...passons!

Comme je l'ai annoncé depuis peu, je suis célibataire de frais ! (début septembre)

Le père de mon fils a tout bonnement décidé qu'il ne m'aimait plus, comme ça d'un coup, au départ nous faisions une pause, à cause de nos innombrables disputes, qui avait l'air de nous faire du bien (la pause, pas les disputes), on avait décidé de vivre séparément mais "en couple" et faisions donc ce que font les couples.....et du jour au lendemain ;

crac-boum-hu 
"c'est fini j't'aime pu", 
autant dire que j'étais sur le cul! 

Je deviens pouète! Bref effectivement la stupéfaction générale, donc je vous laisse imaginer, dépression, crise de larmes, mon psy a eu de quoi écrire.... mais au final si je devais dire un truc à mon ex c'est...

MERCI !

En fait, ça faisait longtemps qu'on était dans un shéma de couple qui ne me plaisait et ne me convenait pas, j'ai toujours voulu une jolie famille, un papa, une maman et les enfants, être amoureuse de cet homme qui m'aura donné mes bébés...être heureuse...

Ce qui est arrivé en réalité c'est que mon ex, tout être gentil qu'il est était trop jeune dans sa tête pour s'installer, vivre et avoir un enfant avec une femme, surtout plus âgée que lui et plus expérimentée.

 J'étais déjà habituée à vivre seule, puis à vivre en couple avec quelqu'un qui n'avait pas besoin de directives pour s'occuper de la maison et pour qui vivre avec quelqu'un signifie "partage et échange", et quand on se retrouve comme ça avec quelqu'un pour qui vivre chez lui signifie juste "ne plus avoir les parents sur le dos et faire ce qu'il veut, en accord ou non avec vos envies" ça ne va forcément pas.

Je n'existais que physiquement pour lui et encore, j'étais un meuble. Ce que je pensais, ce que j'aimais, ce que je disais ne comptaient pas. Sois belle et tais-toi en gros.

J'ai mes torts aussi, à savoir mon mauvais caractère et ma facilité à m'emporter sur tout et surtout à m'énerver (merci Maman!), j'avoue et ne m'en cache pas, avoir déjà été brutale avec mon ex par exemple en lui balançant son portable-tant réclamé lors d'une discussion-à la tronche....ce-là dit je vise mal...

Quand ça ne va plus ça ne va plus

Bref, j'étais déjà persuadée quelques mois après la naissance de la Grenouille que son père et moi ça ne durerai pas, j'ai mis ça sur le compte du baby-blues, l'après grossesse etc...j'avais des moments où je réfléchissais à "comment le quitter" mais d'un autre coté il était, vu le schéma de famille unie dont je rêvais, HORS DE QUESTION de se séparer, je tenais à ce que mon fils ait ses deux parents ! J'étais donc dans l'impasse, mes sentiments partaient à volo, je me sentais mal-aimée, médiocre, en manque d'affection et d'attentions, et que le père de mon enfant ne voit rien m'énervait!!! résultats : disputes, disputes et redisputes....

Quand même ton psy te demande "vous êtes sûre qu'il n'est pas gay?" tu te dis que non, ta jalousie n'est pas maladive

Depuis ma grossesse, mon ex était tout le temps collé avec son meilleur pote, ce qui m'a valu cet épisode très joyeux en remplissant un livre de souvenir de grossesse "c'est quoi tes meilleurs souvenir de ma grossesse?" "ben c'était pas avec toi mais avec F...." Haaaaaaaaa oui bien sûr merci !!!

J'étais à l’hôpital avec mon fils malade, j'étais en pleine dépression à penser que si seulement les fenêtre de ma chambre s'ouvraient je pourrais en finir...et l'homme qui était censé me soutenir était où ça? en train de boire des coups avec son pote. Le must ? me fait croire qu'il était souffrant pour me ramener à l’hôpital et aller boire une bière avec le pote en question.....sauf que j'ai deviné son plan...et ça l'a fait rire ! Normal quoi...venant d'un gosse, pas d'un homme mature, respectable, un bon père de famille.

Bref ayant dit ce que j'ai cité plus haut à ma psy, elle a trouvé judicieux de me demander si je pensais possible que mon ex soit gay, je ne le pense pas, mais quelque part ça lui simplifierai la vie car je doute qu'une autre femme voudra un jour supporter d'être en trouple avec lui et son pote.

Bref nous nous sommes donc séparés et même si la bécasse que j'étais voulait au début qu'il revienne, au fur et à mesure que les souvenirs de ce qu'on avait (mal) vécu ensemble revenaient je me disais "mais comment tu as pu laisser passer ça ?" ma première grossesse devait être un moment formidable où le père aurait du prendre soin de moi, m'aimer et me protéger....pas me pousser à bout jusqu'à provoquer des crises de larmes, me retrouvant roulée en boule à pleurer sur le tapis de la salle de bain 2h avant l'arrivée de nos familles le 24 décembre.

Il ne voulait pas être père

Bien qu'aujourd’hui son fils compte pour lui, pendant ma grossesse, il ne voulait pas cet enfant, il me l'a dit plusieurs fois, et ses réactions le montraient bien, je me souviens pendant le shooting photo deux semaines avant la naissance, il devait poser en embrassant mon ventre, moment où un autre papa aurait fait un vrai bisou....lui non...même la photographe (de sa famille) était surprise par sa réaction !

Jamais de caresses, jamais de douces paroles, jamais d'attentions, jamais d'échange avec le bébé à venir, à croire que pour lui je n'étais en somme PAS ENCEINTE

J'ai vécu une grossesse pleine de solitude et ça a été très douloureux à vivre...

Il s'est enfin réveillé le jour où l'accouchement était imminent et j'ai enfin cru avoir droit à cet homme que j'attendais tant, un PAPA, et ben ça a pas duré. Je ne lui impute pas le fait d'avoir été présent pour mon accouchement, d'avoir été merveilleux à l'instant qu'il fallait, mais il est vite redevenu l'homme indifférent et immature qu'il était.

Bref tout ça pour dire heureusement qu'il m'a quitté, parce que depuis je revis

Une séparation/des répercutions :
Le positif ; 
j'ai confiance en moi
je me sens protégée
je gère ma propre vie
mon fils me voit heureuse et épanouie
j'ai perdu 10 kilos en moins de deux mois
je suis libre de rencontrer quelqu'un qui me rendra heureuse

Le négatif ;
pas toujours facile de s'occuper d'un petit toute seule
déjà quand on était ensemble mon ex ne prenait pas mon avis en compte...mais alors maintenant....
il ne sait toujours pas se débrouiller seul, je me retrouve donc à jouer le parent pilier...sérieux...qui gère tout...


Bref la seule question que je dois me poser aujourd’hui c'est est-ce que je suis heureuse comme ça et la réponse est oui je suis heureuse, je suis maman, mon fils est merveilleux, il me ressemble de plus en plus et je vois dans ses yeux souriants que je suis ce qui compte le plus pour lui. Et c'est tout ce qui compte pour moi <3